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Alain René Arbez, prêtre catholique
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Vendredi 4 juin 2010 – 22 Sivan 5770
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Dans les bateaux « pacifistes » en route pour Gaza, un chant était hurlé à tue tête par les « humanitaires » turcs et arabes : ils criaient : « Kaybar, Kaybar ! Ya yahud, jaish Muhammad sa ya ‘ud ! Kaybar ! Souvenez-vous de Kaybar, ô Juifs, l’armée de Mohamed revient ». En ne le rapportant pas, les médias occidentaux sont complètement passés à côté d’un message pourtant très lourd de signification pour comprendre l’opération en cours. Qu’évoque l’épisode de Kaybar ? A l’époque du Prophète, l’oasis de Kaybar en Arabie était fertile et peuplée de juifs qui avaient mis en place un ingénieux système d’irrigation. En 628, Mahomet conquit militairement l’oasis et autorisa les Juifs à continuer d’y travailler en exigeant le 50% de la production des potagers et palmiers-dattiers. Peu après, les chrétiens de Najran subirent le même sort. Mais en 640, le calife Omar abolit le droit des Juifs à rester sur leur terre et il confisqua tous leurs biens. Ils furent expulsés en vertu de la parole discriminatoire de Mahomet juste avant sa mort : « Deux religions ne doivent pas demeurer côte à côte sur la péninsule des Arabes ! ».
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De ce fait, l’épisode de Kaybar constitue une référence majeure pour les juristes musulmans. C’est ce qui fait jurisprudence dans la loi islamique pour gérer le sort des dhimmi, non-musulmans c'est-à-dire sujets de condition inférieure sous la domination de l’islam. « L‘islam domine mais n’est pas dominé ! ». Cette spoliation et cette expulsion de Kaybar est donc le prototype des prétentions islamiques et la légitimation religieuse de leur comportement envers les non musulmans. C’est ce qui a conditionné le destin tragique de plusieurs millions de non musulmans après les conquêtes, en particulier parmi les populations chrétiennes autrefois considérables au Proche Orient et aujourd’hui réduites à quelques misérables pour-cent. Le chant « Kaybar ! Kaybar » n’était donc pas une joyeuse comptine pour « la croisière s’amuse » de ces « humanitaires » bravant les forces israéliennes, mais bien un véritable cri de guerre annonçant l’affrontement prémédité et violent dont nous avons vu quelques séquences sur les vidéos.
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Le souvenir de Kaybar reste en effet bien vivace dans une multitude d’esprits fanatisés et ivres de djihad, et nous aurions intérêt à ne pas trop le minimiser pour évaluer le sort des juifs et des chrétiens dans les pays islamiques ainsi que dans les nombreuses contrées du Dar al Harb convoitées par les activistes et les combattants d’Allah.
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Alain René Arbez, prêtre catholique
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Vendredi 4 juin 2010 – 22 Sivan 5770
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Dans les bateaux « pacifistes » en route pour Gaza, un chant était hurlé à tue tête par les « humanitaires » turcs et arabes : ils criaient : « Kaybar, Kaybar ! Ya yahud, jaish Muhammad sa ya ‘ud ! Kaybar ! Souvenez-vous de Kaybar, ô Juifs, l’armée de Mohamed revient ». En ne le rapportant pas, les médias occidentaux sont complètement passés à côté d’un message pourtant très lourd de signification pour comprendre l’opération en cours. Qu’évoque l’épisode de Kaybar ? A l’époque du Prophète, l’oasis de Kaybar en Arabie était fertile et peuplée de juifs qui avaient mis en place un ingénieux système d’irrigation. En 628, Mahomet conquit militairement l’oasis et autorisa les Juifs à continuer d’y travailler en exigeant le 50% de la production des potagers et palmiers-dattiers. Peu après, les chrétiens de Najran subirent le même sort. Mais en 640, le calife Omar abolit le droit des Juifs à rester sur leur terre et il confisqua tous leurs biens. Ils furent expulsés en vertu de la parole discriminatoire de Mahomet juste avant sa mort : « Deux religions ne doivent pas demeurer côte à côte sur la péninsule des Arabes ! ».
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De ce fait, l’épisode de Kaybar constitue une référence majeure pour les juristes musulmans. C’est ce qui fait jurisprudence dans la loi islamique pour gérer le sort des dhimmi, non-musulmans c'est-à-dire sujets de condition inférieure sous la domination de l’islam. « L‘islam domine mais n’est pas dominé ! ». Cette spoliation et cette expulsion de Kaybar est donc le prototype des prétentions islamiques et la légitimation religieuse de leur comportement envers les non musulmans. C’est ce qui a conditionné le destin tragique de plusieurs millions de non musulmans après les conquêtes, en particulier parmi les populations chrétiennes autrefois considérables au Proche Orient et aujourd’hui réduites à quelques misérables pour-cent. Le chant « Kaybar ! Kaybar » n’était donc pas une joyeuse comptine pour « la croisière s’amuse » de ces « humanitaires » bravant les forces israéliennes, mais bien un véritable cri de guerre annonçant l’affrontement prémédité et violent dont nous avons vu quelques séquences sur les vidéos.
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Le souvenir de Kaybar reste en effet bien vivace dans une multitude d’esprits fanatisés et ivres de djihad, et nous aurions intérêt à ne pas trop le minimiser pour évaluer le sort des juifs et des chrétiens dans les pays islamiques ainsi que dans les nombreuses contrées du Dar al Harb convoitées par les activistes et les combattants d’Allah.
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