mardi 29 juin 2010

Chrétiens pakistanais face à l'intégrisme

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Par Michel Garroté
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Mardi 29 juin 2010 – 17 Tammuz 5770
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Tandis que François Fillon inaugure la mosquée d’Argenteuil, l’Aide à l’Eglise en Détresse (*) signale que Rehmat Masih a été incarcéré par la police de Faisalabad (Pakistan) pour « blasphème ». Il avait été accusé par Sajid Hameed, son voisin musulman, d’avoir insulté le prophète Mahomet. Pour le Père Khalid Rashi Asi, Vicaire général du diocèse de Faisalabad, « l’accusation portée contre Rehmat Masih est mensongère, le cas a été monté pour camoufler un différent foncier ». Depuis des années, les responsables catholiques locaux font entendre leur voix pour l’abrogation des lois anti-blasphème, inscrites dans le Code pénal et utilisées de manière abusive. Plus d’un millier de personnes en ont déjà été victimes.
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Le Secrétaire général de la Commission épiscopale pakistanaise Justice et paix, Peter Jacob, explique à L’Aide à l’Eglise en Détresse les raisons du statu quo actuel : « D’une part il y a la lutte contre le terrorisme, qui impose de maintenir l’état d’urgence dans le pays et, par conséquent, de ne rien faire. De l’autre, il y a la question de l’identité pakistanaise : bien qu’ayant une constitution et des lois laïques, les politiques partisanes font pression pour maintenir la situation telle qu’elle est, au nom de l’islam. Le gouvernement pakistanais doit se réveiller et assumer ses responsabilités, au niveau législatif et politique ».
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Interrogé par l’Agence Fides, Mgr Max John Rodrigues, Evêque de Hyderabad, développe : « L’organe qui a le pouvoir d’agir est le Parlement, où les lois sont approuvées ou peuvent être abrogées. Mais aujourd’hui de nombreux parlementaires ont peur : ils sont intimidés car ils sont un objectif possible d’attaques des extrémistes. Le pays, en effet, combat aussi le terrorisme, les homicides ciblés, les attaques à la dynamite contre les institutions et les forces de sécurité. Les hommes publics ont peur pour leur vie et la situation ne se débloque pas ».
Une résolution du parlement européen, adoptée le 20 mai 2010, invite « le gouvernement pakistanais à revoir en profondeur les lois sur le blasphème et leur application actuelle ».
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Depuis le 7 juin, L’Aide à l’Eglise en Détresse a lancé une grande campagne de mobilisation en faveur de l’abrogation des lois anti-blasphème au Pakistan, afin que la résolution européenne soit appliquée. L’AED a besoin de nous. Les chrétiens du Pakistan aussi.
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Rejoignez l’AED,
signez la pétition.
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http://aed-france.org/
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lundi 28 juin 2010

Migrations et accueil

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Par l’Abbé Alain René Arbez
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Lundi 28 juin 2010 – 16 Tammuz 5770
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Résumé : Elles sont nombreuses les banlieues de France, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Italie où ce sont les autochtones qui doivent se faire « intégrer » par les habitants venus d’ailleurs et occupant tout le terrain sans ménagement. Des autochtones qui doivent – chez eux – se faire accepter par des étrangers ayant imposé leur loi et leurs coutumes et abusant de revendications sans limites.
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Texte intégral : Malgré le déni réitéré des instances officielles civiles et, parfois, religieuses, la coexistence entre groupes humains de cultures et d’origines différentes pose de graves problèmes dans la vie quotidienne de nos pays démocratiques. Chaque jour apporte son lot de faits divers illustrant le pénible « choc des civilisations » au niveau de monsieur et madame tout-le-monde. Cette question sensible – évidemment sujette à récupérations politiciennes diverses - ne peut cependant pas être abordée sous le seul angle politiquement correct des « droits de l’homme ». Certes, les consciences humanistes sont interpellées par les recommandations des instances internationales qui reconnaissent la détresse des réfugiés, lorsqu’ils sont chassés de leur pays par la guerre civile, les violences ou la discrimination. Pensons aux chrétiens persécutés en Irak, au Pakistan, en Afghanistan et ailleurs. Les obligations éthiques d’accueil, dans ces cas très précis, sont évidentes. Mais lorsque certains discours, (logique de gauche ou angélisme ecclésiastique) tendent à globaliser les problématiques, et à écarter d’avance tout discernement des situations, et toute maîtrise des flux incessants, il y a de quoi s’interroger.
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En effet, quand des personnes ou des familles arrivent dans un pays d’Europe, la plupart du temps clandestinement et en majorité venant de régions islamiques, l’impératif de l’accueil de l’étranger ne peut s’appliquer systématiquement et de manière aveugle. S’il est vrai qu’une proportion significative d’individus et de groupes fuient des conjonctures de misère, de guerre, de persécution, d’autres - les plus nombreux - viennent simplement tenter leur chance dans des économies plus généreuses. Or, depuis environ une quarantaine d’années, des millions d’individus venant majoritairement de pays musulmans ont migré et se sont installés dans les cités des nations européennes de civilisation judéo-chrétienne. Un tel transfert de peuplement allogène en si peu de temps ne s’est jamais produit auparavant sur le vieux continent. Les conséquences de ces implantations massives de peuplement en période de dénatalité occidentale ne sont pas toutes prévisibles, et en tout cas les dirigeants ne les ont apparemment pas beaucoup prises en considération.
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Il est clair que par ailleurs nos pays occidentaux n’ont pas les moyens d’accueillir « toute la misère du tiers-monde » selon la formule rocardienne. Ne faudrait-t-il pas plutôt augmenter significativement les aides européennes, avec contrôle sur place, dans les pays qui cherchent réellement à se doter de structures productives ? Ne faut-il pas multiplier d’urgence les expériences de commerce équitable, afin de donner de nouvelles opportunités aux paysans des pays pauvres et d’en consolider le développement durable ? Quels critères peut-on aujourd’hui mettre en évidence pour répondre au défi éthique de « l’accueil de l’étranger » mais en apportant des réponses en prise avec la réalité et dont l’équation économique soit soutenable pour les contribuables concernés ?
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Assez fréquemment, les Eglises répercutent avec plus ou moins de pertinence les appels que l’Ecriture sainte nous adresse en ce qui concerne l’accueil de l’étranger. Mais si l’on regarde à la manière d’un slogan ce que recommande la Tradition judéo-chrétienne sur ce terrain, le risque existe de perdre de vue les critères appropriés à l’actualité et à ses enjeux. Hospitalité, accueil, les hommes et les femmes de la Bible savent de quoi ils parlent. Dans un tout autre contexte que celui de nos nations modernes, ils ont migré il y a quatre mille ans du Croissant fertile vers les terres de Canaan. Ces régions ont longtemps connu toutes sortes de mouvements de peuples dans de grands espaces où sédentarité et itinérance ne correspondaient pas à ce qu’il en est aujourd’hui. Dans l’histoire d’Israël, on sait qu’à certaines périodes de vaches maigres, des tribus sont parties travailler en Egypte. L’épisode fondateur de l’Exode est issu de cette situation d’un peuple aux prises avec les conditions de vie du pays d’accueil devenues insupportables et captatrices de son avenir.
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Avec compassion, rapporte l’Ecriture, le Dieu d’Abraham et de Moïse a pris parti pour les Hébreux devenus esclaves, et il les a aidés, non pas à s’assimiler, mais à regagner librement leur terre, une terre de promesses, pour la développer humainement. Sur la base d’un pacte, Dieu a encouragé ce peuple à s’approprier son histoire et à renforcer son identité spirituelle dans son espace civilisationnel. Ce qui a été encore confirmé lors du retour d’exil de Babylone vers Jérusalem. Dans la foi biblique, l’être humain est « image de Dieu », par conséquent le respect de la dignité humaine est à la base même de la charte de l’alliance. On saisit pourquoi la qualité d’accueil de l’immigré en terre d’Israël est si fortement soulignée dans les Ecritures : « Tu ne maltraiteras pas l’étranger, et tu ne l’opprimeras pas, car vous avez vous-mêmes été étrangers au pays d’Egypte » (Ex 22/21). Et encore : « Cet étranger qui vit chez vous, vous le traiterez comme un natif du pays, comme l’un de vous. Tu l’aimeras comme toi-même » (Lv 19/33).
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Faut-il préciser, pour éclairer les débats d’aujourd’hui, qu’un étranger était accueilli et respecté dans le cadre obligatoire d’une certaine réciprocité qui fait défaut de nos jours. On lit en Ex 12/49 : « La même loi existera pour l’indigène et pour l’étranger en séjour au milieu de vous ! ». C’est avec cet éclairage volontariste qu’il faut comprendre l’appel lancé par Jésus : « J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ! » (Mt 25/35). Si tout étranger s’attendait à être traité dignement, il devait en retour respecter les lois et coutumes d’Israël, pays d’accueil, c'est-à-dire renoncer à imposer à ses hôtes ses propres coutumes. Les prophètes étaient certainement les premiers à dénoncer l’égoïsme des fils d’Israël quand il le fallait, mais ils dénonçaient aussi vigoureusement l’importation de coutumes allogènes dangereuses pour la cohésion spirituelle des habitants légitimes du pays.
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Les multiples croyances issues du paganisme étaient en effet incompatibles avec les valeurs de la Tradition biblique, où sagesse et prophétie refusent que soient idolâtrés le pouvoir, l’argent, le sexe. Ainsi sont exclues toutes formes de magie et superstition, néfastes pour l’être humain, seul le Dieu des pères étant le garant de la justice et de l’harmonie sociale. Même si des règles de vie en commun mettent certaines limites préventives, il n’y a pas pour autant de xénophobie dans la tradition d’Israël. Pensons aux épisodes de Naaman le Syrien ou à Elie chez la veuve de Sarepta. On le constate, le recours à l’asile existe déjà dans la Bible : Moïse l’a institué en établissant six cités-refuge afin de permettre par exemple à un homme poursuivi pour un crime involontaire d’échapper aux châtiments expéditifs. Il parlait par expérience ! Le livre d’Isaïe nous donne également un aperçu de ce droit, lorsqu’il est question d’accueillir les rescapés des massacres du royaume voisin de Moab (Is 16/3).
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Très tôt, l’Eglise chrétienne a recadré ce recours à l’asile dans son droit canonique et le code de Théodose en garantit les modalités, même si à partir du Concile de Tolède (7ème siècle) des restrictions y sont apportées pour lutter contre certains abus. Concernant l’accueil des étrangers, migrants et réfugiés, au 21ème siècle, l’enseignement de l’Eglise offre un éclairage équilibré. Contrairement à certains discours politiciens et démagogiques, le Magistère a toujours le souci de faire coexister les droits et les devoirs, afin d’éviter tout manichéisme. Retenons à ce sujet le § 2241 du catéchisme de l’Eglise catholique : « Les nations les mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine.
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Mais n’oublions pas les lignes qui suivent : Les autorités politiques peuvent, en vue du bien commun, subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges ». L’émergence, dans nos états-providence, d’une prétention idéologiquement « multiculturelle », suscite de graves questions pour l’avenir. Car si l’identité culturelle et spirituelle du pays d’accueil s’efface peu à peu au profit d’un relativisme à géométrie variable, l’idée même d’intégration des étrangers perd tout sens. S’intégrer à quoi ?
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Elles sont nombreuses les banlieues de France, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Italie où ce sont les autochtones qui doivent se faire « intégrer » par les habitants venus d’ailleurs et occupant tout le terrain sans ménagement.
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Des autochtones qui doivent – chez eux – se faire accepter par des étrangers ayant imposé leur loi et leurs coutumes et abusant de revendications sans limites. Autant il est intolérable que soient méprisées par préjugé les personnes appartenant à d’autres cultures, autant il est inacceptable que les autochtones soient continuellement culpabilisés et pressurés.
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jeudi 24 juin 2010

Islam - Occident : confusions courantes.

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Par l’Abbé Alain René Arbez, Genève.
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Jeudi 24 juin 2010 – 12 Tammuz 5770
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De plus en plus, les médias présentent l’islam avec un langage de confusion et d’approximation. Sous l’apparence répétitive de références se cache une énorme ignorance des enjeux interreligieux et des conflits de valeurs spirituelles en cause. En toute naïveté, des chroniqueurs nous parlent continuellement des « religions du Livre », croyant désigner sans doute les « trois monothéismes », autre expression à la mode, mais piégée elle aussi : la religion de Zarathoustra est aussi un monothéisme, mais ce qui compte, ce n’est pas le cadre conceptuel, c’est le contenu, or le Dieu de la Bible et Allah ne se recoupent en rien. Les deux mots-clés bibliques « alliance » et « amour » n’existent pas dans le coran, et le terme « tuer » y est davantage mentionné que « prier ». Beaucoup de lecteurs ignorent visiblement que l’expression banalisée « religions du Livre » relève exclusivement d’un point de vue islamique. C’est le fameux « Ahl al Kittab » du coran, qui vise à discriminer juifs et chrétiens, accusés d’avoir falsifié les Ecritures, Bible et Evangile, restituées dans leur vérité par la seule révélation coranique, évidemment ! Religions du Livre, judaïsme et christianisme ?
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Certainement pas ! Plutôt religions de la Parole vivante, dans une écriture humaine inspirée, donc analysable, décortiquable et interprétable, ce que le coran ne permet pas, puisque écrit sacré intouchable où s’exprime Allah en personne. Le coran considère Jésus comme un prophète musulman au même titre que Adam, Noé, Moïse et David, même si son rôle est un peu rehaussé… Captation complète, précisément, car le Jésus du Coran (Issa) n’a rien en commun avec le Messie des évangiles. Le hadith le montre d’ailleurs revenant à la fin des temps « détruire la croix et tuer les porcs » pour instaurer sur le monde la seule vraie foi : l’islam. On peut le constater aisément : le judaïsme et le christianisme n’ont pas le même problème de « rapport à l’autre » que l’islam. Les Ecritures juives et chrétiennes délivrent un message qui s’adresse avec bienveillance à tous les humains sans discrimination. Dans le coran, Allah s’adresse à des musulmans et menace les non-musulmans.
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C’est une démarche totalement différente où l’altérité est problématique car l’univers est divisé en dar al islam (domaine de l’islam) et dar al harb (domaine de la guerre). De ce fait, les droits des uns et des autres ne sont pas les mêmes (dhimmitude) et les infidèles sont ciblés. On trouve souvent le recours à l’argument des croisades pour justifier le jihad (guerre sainte islamique). Or le jihad fait partie de la doctrine mahométane dès ses débuts en tant que guerre de conquête. La notion de jihad comme effort spirituel souvent invoquée pour faire diversion est récente, essentiellement popularisée par le courant soufi, lui-même honni par l’islam officiel. On saisit ainsi pourquoi la première croisade a été une réaction légitime des Occidentaux face à l’agression des musulmans qui s’étaient emparés militairement des lieux saints (avec destruction du tombeau du Christ et sévices sur les chrétiens) mais aussi, ne l’oublions pas, de l’Espagne, de la Sicile. Il faut rappeler que les textes fondateurs islamiques incitent chaque croyant à la guerre sainte (évoquée par la formule pseudo-bucolique « dans le sentier d’Allah ») ce qui n’est évidemment pas le cas des écrits judéo-chrétiens tournés vers la concorde et l’offre de la foi sans aucune contrainte.
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Or, le verset coranique « pas de contrainte en religion » souvent cité par les musulmans dans les « dialogues » pour amadouer le pèlerin interreligieux est, malheureusement, abrogé par les sourates qui ont suivi lors de la période belliqueuse de Médine et ses cortèges de massacres gratuits…Alors que la Turquie tape du pied pour entrer en Europe, personne ne peut oublier la catastrophe de la prise de Constantinople en 1453 par des Turcs ottomans ayant demandé initialement l’hospitalité à Byzance en se faisant benoîtement passer pour de paisibles bergers des steppes. Beaucoup d’unanimistes interreligieux de pacotille se plaisent à affirmer par la méthode coué que judaïsme, christianisme et islam ont tellement de points communs que Benoît XVI à Ratisbonne aurait dû passer sous silence les questions qui dérangent. Habituelle démagogie au service d’un dialogue illusoire basé sur des sophismes : toutes les religions se valent, on a le même Dieu, etc. C’est très tendance et surtout bien pratique pour éluder les vrais discernements, ceux qui permettent d’avancer sur un chemin qui ne soit pas un marché de dupes mais qui engage, à partir d’une identité spirituelle réelle, vers une vérité où respect de l’autre et réciprocité retrouvent du sens.
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France - Encore une mosquée rogntudju

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Par Michel Garroté
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Jeudi 24 juin 2010 – 12 Tammuz 5770
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Vendredi 25 juin, Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, intégriste mais modéré, participera, à Mulhouse, à une réunion des musulmans de l’Est de la France. Les musulmans d’Alsace ont donc besoin d’un imam venu du Bordelais. La réunion est organisée par Mahfoud Zaoui, président de l’Association des musulmans d’Alsace justement. Mahfoud Zaoui, vous savez, l’Alsacien qui avait fait flotter le drapeau des hallucinés du Hamas sur le toit de sa mosquée. Mahfoud Zaoui devrait donc s’entendre avec Tareq Oubrou comme larrons en flottille.
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A cette réunion d’intégristes prendront la parole Hani Ramadan (frangin de Tariq le terrible), Safwat Hijazi, imam égyptien interdit de parole - et même interdit de simple présence - au Royaume-Uni pour apologie du terrorisme et appel au meurtre et enfin Hassan Iquioussen, fondateur des Jeunes Musulmans de France. Hassan Iquioussen pour qui les Juifs ne sont que des « avares » et des « usuriers ». Voilà pour Mulhouse. Et ne dites pas « rendez-nous l’Alsace » s’il vous plaît. Maintenant, fini terminé, rendez-vous à Argenteuil.
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Lundi 28 juin, à Argenteuil (Val-d’Oise, France), le Premier ministre français François Fillon va inaugurer la mosquée Al-Ihsan, un vraie de vraie même, car dotée d’un minaret. La mosquée Al-Ihsan sera en mesure d’accueillir 2’500 fidèles. Huit cents invités sont prévus ce jour-là. Le ministre de l’Intérieur et du culte, Brice Hortefeux, assistera également à l’inauguration de la mosquée. Pour l’Intérieur ou pour le culte ?
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Il n’est pas précisé, à ce stade, si Sarkozy s’invitera aux festivités pour y tenir un discours contre l’islamophobie. Cela dit, la présence de huit cents invités, y compris l’encombrant Premier ministre pourrait inciter le locataire de l’Elysée à saisir l’opportunité et faire irruption. Mais afin de ne pas heurter la sensibilité mahométane, Carla Bruni pourrait rester à la maison. Ou venir voilée. Des fois que Tareq Oubrou se déplace de Bordeaux à Argenteuil. Avec ses potes Mahfoud Zaoui, Hani Ramadan, Safwat Hijazi et Hassan Iquioussen.
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Rogntudju.
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mercredi 23 juin 2010

Finances du Vatican - Benoît XVI sort le kärcher

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Mercredi 23 juin 2010 – 11 Tammuz 5770
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Par Michel Garroté
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Après les cas de pédocriminalité dans l’Eglise catholique (*), ce sont maintenant les finances du Vatican qui se retrouvent dans le collimateur. Et comme pour l’affaire des ecclésiastiques pédocriminels, la nouvelle affaire, celle des finances du Vatican, comporte sa part de vérité et sa part d’exagération. Concrètement, la plupart des médias se moquent éperdument de la moralisation de l’Eglise en matière de sexe et d’argent. La plupart des médias se moquent d’ailleurs éperdument de la morale en tant que telle.
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En réalité, la plupart des médias détestent l’Eglise. Et ils utilisent les erreurs, parfois gravissimes, que celle-ci commet, pour mener contre elle des campagnes qui relèvent non pas d’un réel désir de moralisation, mais d’une haine viscérale du catholicisme, du christianisme, du judaïsme et du judéo-christianisme. En effet, la plupart des médias considèrent qu’un croyant est un fondamentaliste lorsqu’il est évangéliste, un intégriste lorsqu’il est catholique et un ultra-religieux lorsqu’il est juif. Un islamiste, en revanche, est un disciple de l’islamisme modéré. Et un terroriste islamique est un activiste.
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Inutile de dire que face à un vocabulaire médiatique aussi malhonnête, l’Eglise catholique, dans les semaines et les mois à venir, aura beaucoup de difficulté, en matière de communication, à séparer la vérité de l’exagération.
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Ainsi par exemple, il serait exact que le cardinal-archevêque de Naples, Mgr Crescienzo Sepe se soit semble-t-il livré de 2001 à 2006 (ce que les tribunaux de droit canon devront confirmer ou infirmer) à des actes relevant de la corruption (et à ce propos, en vertu du concordat de 1929, il ne peut y avoir ingérence de l'État italien dans le fonctionnement des tribunaux de l'Église ; et il ne peut y avoir ingérence de l’Eglise dans le fonctionnement des tribunaux de l’Etat italien ; c’est la loi ; si l’on ne veut pas appliquer cette loi, alors il faut d’abord la modifier).
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Cela dit, les informations dont je dispose - à ce stade - tendent à démontrer que pour moraliser les finances du Vatican, Benoît XVI a, déjà, décidé de sortir le kärcher.
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Mais l’offensive médiatique ne se limite pas aux soupçons qui pèsent sur Mgr Crescienzo Sepe. Au contraire, l’offensive médiatique commence déjà - avec incompétence et mauvaise volonté - à mélanger tout et rien, à proférer des allégations non vérifiées, à se substituer aux tribunaux compétents, à mépriser la présomption d’innocence, à transformer des soupçons en autant de condamnations.
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Le tribunal de l’Inquisition médiatique met notamment en scène, d’une part, un certain Angelo Balducci, responsable de travaux public (dont je ne conteste évidemment pas la condamnation en justice) ; et d’autre part, la Banca di Roma et l’Institut des Œuvres de Religion (IOR). Ce cocktail est savamment shaké, mais il manque l’appréciation des faits et il manque les preuves. Le nouveau directeur de l’IOR, Ettore Gotti Tedeschi peut déclarer tout ce qu’il veut, de toute façon les médias ont déjà tranché : il ne peut pas être un homme honnête. Dans ce contexte, la blogosphère catholique est descendue dans l’arène. Et la guerre pour séparer la vérité de l’exagération a bel et bien commencé sur Internet.
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Pour ce qui me concerne et afin d’éviter tout malentendu, je précise que comme d’habitude, défendrai l’Eglise là où elle sera injustement attaquée, mais pas lorsque ses défaillances seront honnêtement démontrées. Cela va de soi pour moi. Mais cela va d’autant plus de soi lorsque je le rappelle noir sur blanc de temps en temps…
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Et puis, j’apprécierais qu’au-delà des finances du Vatican et des finances des banques, les médias s’attaquent aussi aux finances des Etats, avec leurs dettes, leurs déficits, leurs pots de vin, leurs malversations, leurs abus, leurs gaspillages, leurs corruptions, leurs ingérences et surtout leurs rackets fiscaux, ourdis à coups d’impôts, de charges et de taxes, qui feraient pâlir d’envie un communiste convaincu…
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Mais revenons au débat sur les finances du Vatican. Ainsi, par exemple, Michel Janva, qui, citant le vaticaniste Sandro Magister, sur
http://lesalonbeige.blogs.com/ écrit : « La nouvelle offensive annoncée en avril et lancée en juin fait moins de bruit que la précédente, mais elle est néanmoins réelle. Toutefois, comme pour les scandales commis par des prêtres, le Pape souhaite purifier l'Eglise. Le Vatican affiche son intention de mettre de l'ordre dans ses finances et la gestion de son patrimoine. Le cardinal-archevêque de Naples, Crescienzo Sepe, fait l'objet d'une enquête pour corruption aggravée entre 2001 et 2006 lorsqu'il dirigeait la congrégation pour l'évangélisation des peuples. Cette congrégation gère les missions étrangères surtout en Afrique et Asie, et les revenus générés par le patrimoine immobilier du Vatican, estimé à 9 milliards d'euros ».
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Michel Janva ajoute : « Officiellement, le Saint-Siège lui a exprimé dimanche son ‘estime’ et sa ‘solidarité’ et a rappelé que la justice devait respecter le concordat (1929) excluant ‘toute ingérence de l'État italien dans le fonctionnement d'organes centraux de l'Église’. Mais pour Sandro Magister, vaticaniste de l'hebdomadaire Espresso, ‘il y a clairement une volonté du pape Benoît XVI de faire le ménage’ et au-delà des formules convenues, le Vatican ‘a montré une grande froideur à l'égard du cardinal Sepe’. Un autre signal est venu, selon lui, de déclarations anonymes dans la presse provenant des hautes sphères vaticanes selon lesquelles ‘pour les cas d'illégalité, la responsabilité est personnelle et n'implique pas l'institution’. Ce n'est pas pour rien que le pape Benoît XVI a éloigné le Cardinal Sepe de Rome en 2006 et l'a remplacé par un cardinal indien ».
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« Les magistrats soupçonnent le cardinal d'avoir vendu un immeuble à un tarif très inférieur au marché en 2004 au ministre Pietro Lunardi, alors chargé des infrastructures d'un gouvernement Berlusconi. En échange, Pietro Lunardi aurait octroyé des aides de 2,5 millions d'euros pour des travaux jamais vraiment réalisés », conclut Michel Janva.
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http://cathophile.blogspot.com/2010/04/propos-de-pedocriminalite.html
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mardi 22 juin 2010

Fier d'être arabe ET chrétien

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Fier d’être arabe ET chrétien
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Mardi 22 juin 2010 – 10 Tammuz 5770
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Par Michel Garroté
Membre Fondateur de l’Alliance Judéo-chrétienne pour Israël
http://alljci.blogspot.com/
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Au travers d’un magnifique ‘livre - témoignage’, intitulé « Fier d’être arabe ET chrétien », SAID OUJIBOU, dans un entretien avec l’excellent journaliste PAUL OHLOTT, de la chaîne de télévision
www.zebuzztv.com nous raconte l’histoire véridique d’un délinquant musulman devenu chrétien.
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Dans l’introduction de ce livre, le journaliste PAUL OHLOTT (*) écrit (extraits) : « Du jour au lendemain, le jeune Saïd est arraché du bled, pour venir s'installer au fin fond de la Lorraine, à Charmes, dans le cadre de la nouvelle loi sur le regroupement familial. Déchiré par ce bouleversement, Saïd se réfugie tout naturellement dans sa pratique de l’islam. Sa religion, héritage de son Maroc natal, lui permet alors de garder de précieux repères, tandis qu’il traverse une crise identitaire. Mais au fil des années, frappé de plein fouet par l’hostilité occidentale et la pression permanente des islamistes, Saïd s’engouffre rapidement sur de mauvais chemins, jonchés de violences et de trafics en tout genre. Inexorablement, ces mauvais chemins le conduisent à un profond désespoir. À 21 ans, lassé d’accumuler bagarres et déceptions, Saïd broie du noir ».
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PAUL OHLOTT ajoute : « Les ‘cuites’ hebdomadaires en boîte de nuit, tout comme sa consommation de shit, ne parviennent ni à étancher sa soif spirituelle, ni à soigner ses nombreuses blessures. Bien au contraire, cet engrenage infernal le tire de plus en plus vers le bas, pour finir par l’entraîner, au fond du trou. C’est alors que contre toute attente, ce Dieu qu’il pensait être inaccessible, le rejoint au fond de ce trou, pour l’inviter à changer de vie et à servir le Christ. S’ils sont aujourd’hui plus de 10’000 musulmans à être devenus chrétiens en France, ils n’étaient que très peu nombreux à cette époque. En réalité, Saïd fait partie de la première génération de français d’origine maghrébine à se tourner vers le Christ. Que s’est-il donc passé pour qu’un tel miracle se produise en Lorraine, et plus précisément à Saint-Dié-des-Vosges ? Qui est donc ce Dieu, capable de transformer un pitbull des banlieues en un bouillant évangéliste que rien ne semble pouvoir arrêter ? » (**).
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(*)
paulohlott@aol.com
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(**) © 2010 Editions Première Partie
www.editionspremierepartie.com
Email : contact@premierepartie.com
Tous droits réservés
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Beyrouth sur Seine

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Beyrouth sur Seine
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Mardi 22 juin 2010 – 10 Tammuz 5770
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Par Michel Garroté
Membre Fondateur de l’Alliance Judéo-chrétienne pour Israël
http://alljci.blogspot.com/
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Je lis, ce matin – ça et là sur le wire et sur le net – que dans la nuit de lundi à mardi, une fusillade a éclaté, au croisement de la rue Letort (comme quoi le tort tue) et de la rue Messager (comme quoi on tue parfois le messager), dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Un groupe de cinq hommes a été mitraillé à l'arme automatique par deux hommes cagoulés à bord d’une Renault Mégane. Résultat : deux morts et trois blessés parmi les cinq personnes visées, toutes fichées par les services de police, soit dit en passant. L'un des blessés s’est réfugié dans un hôtel à proximité des lieux et il est mort sur place (sur l’hôtel). Un autre blessé est décédé à l'hôpital Lariboisière. Dans la rue, plusieurs dizaines de douilles de calibre 5.56 ont été trouvées. La Renault Mégane utilisée pour le mitraillage a été retrouvée incendiée, peu après, au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, avec une arme et des munitions à l'intérieur. On s’attend à une fanfaronnade présidentielle dans la journée.
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A propos du XVIIIe arrondissement de Paris justement, Daniel Vaillant, son maire, racontait récemment que « la situation de centaines de personnes priant dans la rue n'est pas tolérable » et que les deux mosquées de la Goutte-d'Or sont devenues « trop petites pour accueillir tous les fidèles ». C’est donc l’exiguïté des deux mosquées de la Goutte-d'Or qui est devenue intolérable. Daniel Vaillant a – de ce fait intolérable – décidé que les contribuables vont financer, à raison de 696’000 euros (rien que ça), un espace de 4.000 m2 (autant y aller fort), pour un double Institut des cultures d'Islam. Espace qui sera achevé en 2012 et qui se situera, d’une part, rue Polonceau, et d’autre part, rue Stephenson.
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Un Institut pour la culture islamique, mais aussi pour le culte islamique. Car la République française est laïque, paraît-il. Et parce qu’au nom de cette allahïcité, Daniel Vaillant estime que les deux mosquées de la Goutte-d'Or sont devenues « trop petites pour accueillir tous les fidèles ». Le double Institut des cultures d'Islam, d’une part, rue Polonceau, et d’autre part, rue Stephenson, est donc aussi un lieu de prière, autrement dit une double mosquée, répartie en deux espaces, sur un total de 4.000 m2 en plein Paris.
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Vu le mitraillage de cette nuit, dans ce même XVIIIe arrondissement, l’on se pose - déjà - la question de savoir si le croisement de la rue Letort et de la rue Messager est devenu trop petit pour accueillir tous les individus armés. Et l’on se demande s’il ne faudrait pas financer deux stands de tir de 4.000 m2, d’une part, rue Polonceau, et d’autre part, rue Stephenson.
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Copyright Michel Garroté 2010
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lundi 21 juin 2010

Une Turquie européenne ?

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Lundi 21 juin 2010 – 9 Tammuz 5770
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Par l’Abbé Alain René Arbez
Membre Fondateur de l’Alliance Judéo-chrétienne pour Israël
http://alljci.blogspot.com/
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Lors du sommet de Copenhague, fin 2003, les dirigeants européens ont cédé à la demande pressante du gouvernement islamiste turc d’entamer les fameuses discussions à tiroirs pour une intégration de la Turquie à l’Union européenne. Les Turcs formulaient leur requête pressante en arguant qu’en 1964, une promesse leur aurait été formulée par la CEE dans ce sens, alors qu’en fait, il ne s’agissait que d’un partenariat avec le marché commun européen. Les accords économiques spéciaux issus de cette étape ont d’ailleurs fonctionné et opèrent encore actuellement. Mais la perspective d’alors n’était en aucune manière l’union politique et s’arrêtait à ce seul partenariat commercial. Aujourd’hui, les ex-conquérants de Constantinople se disent étonnamment empressés de faire partie dès que possible d’une aire de civilisation dont ils ont, durant des siècles, âprement combattu les valeurs et les symboles.
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Qu’on se souvienne des menées ottomanes jalonnées de massacres dans l’Europe centrale et les Balkans. Qu’on pense aux siècles cruels de racket en Méditerranée par les pirates albanais qui ont enrichi Istanbul de leurs pillages et de leurs rapts, qu’on n’oublie pas ces longues périodes d’enlèvements permanents de jeunes gens et jeunes filles tragiquement livrés aux notables turcs… Malgré la réputation abusive de tolérance dont certains le parent, l’Empire de la Sublime Porte a pratiquement éradiqué les chrétientés byzantines, anatoliennes et arméniennes. Certains vous diront avec indifférence ou ignorance que ces événements appartiennent au passé et qu’il faut regarder vers l’avenir. Mais outre le fait que la Turquie est géographiquement et culturellement tout sauf occidentale, ce projet d’intégration dans l’ensemble européen présente de graves menaces pour la cohésion et la sécurité des peuples européens : les frontières d’une Union repoussées à l’est vers des zones de conflit majeur, le rapport des équilibres religieux complètement bouleversé, tout porte à croire que l’opération serait hautement problématique pour les acquis des nations occidentales déjà fragilisées.
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A ces risques s’ajoutent ceux de fortes disparités démographiques ainsi que de trafics est-ouest renforcés par l’intermédiaire de filières déjà puissantes (drogue, clandestins, etc.). Pour impressionner les opinions publiques, le chantage des partisans de l’adhésion turque se base sur deux postulats peu crédibles : premièrement, en refusant d’accueillir la Turquie, l’Europe montrerait qu’elle est un « club chrétien », et deuxièmement, elle prendrait le risque de voir l’islamisme proliférer à sa porte. Nul ne peut nier l’importance des valeurs judéo-chrétiennes dans l’histoire du vieux continent, et qui se plaindra des avantages civilisationnels évidents qu’elles ont générés ? Sans aucun doute, les révisionnistes laïcistes prêts à scier la branche sur laquelle ils sont assis !
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Rappelons quand même qu’il y a eu, en 35 ans, de véritables transferts de populations musulmanes allogènes à l’intérieur de ce « club chrétien » européen (entre 20 et 30 millions), au sein desquelles s’activent de plus en plus certains groupes islamiques au profil inquiétant : en revanche, il ne reste plus beaucoup de chrétiens dans l’actuelle Turquie ! (0,05%). La Turquie peut-elle décemment exiger en sa faveur l’ouverture et la tolérance qu’elle a manifestement toujours refusé d’accorder aux autres ? La montée de l’islam radical turc (Milli Görus, par exemple) et les récents attentats antichrétiens ne sont pas là pour inverser la tendance ! Quoi qu’il en soit, la prudence impose de prendre en compte, avant de s’engager dans une telle aventure, la montée en puissance globale d’une idéologie politico-religieuse hostile aux valeurs constitutives de l’Occident. Pour les authentiques démocrates, il sera plus efficace de se prémunir face à ces dangers évolutifs lorsque ceux-ci restent contenus en dehors des frontières de l’Union.
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Quant à la Suisse, qu’elle entre ou non dans l’Union européenne n’est pas le problème, elle est concernée de plein fouet par ces enjeux décisifs d’une islamisation galopante et revendicatrice au sein d’espaces culturels historiquement judéo-chrétiens. Rappelons qu’aujourd’hui encore, le gouvernement d’Ankara ne veut toujours rien savoir du génocide arménien, et qu’il n’envisage ni de rapatrier les occupants turcs illégaux du nord de Chypre, ni d’offrir un réel espace d’expression culturelle aux Kurdes et cultuelle aux chrétiens… L’éventuelle entrée de la Turquie dans l’espace européen ouvrirait les vannes aux 75 millions de musulmans de ce pays, auxquels s’ajouterait potentiellement la poussée des 120 millions de musulmans turcophones des nations limitrophes, comme aspirés par ce raz de marée : alors adieu l’Europe, adieu la laïcité, adieu les communautés juives et chrétiennes actuellement libres sur leurs territoires ancestraux…
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Enfin un évêque qui dit non à l'islamisation !

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Lundi 21 juin 2010 – 9 Tammuz 5770
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A l’heure où la Turquie, l’Iran et la Syrie développent un véritable trio de dictatures, l'évêque catholique de Cordoue (Espagne), Mgr Demetrio Fernández, refuse catégoriquement de laisser les musulmans prier dans sa cathédrale. Jadis, avant de devenir, certes, une mosquée, sa cathédrale était déjà un lieu de culte chrétien. Concrètement, c'était la basilique de San Vicente. Les musulmans l'ont occupée, ils l’ont agrandie, ils y ont mis de l'argent. Mais les architectes de la basilique devenue mosquée venaient de Damas (Syrie). Ces architectes étaient tous chrétiens. L'architecture n'a donc jamais été islamique. En clair, l’actuelle cathédrale Santa Maria de Cordoba (Cordoue), fut certes une mosquée dans le passé. Mais une mosquée qui, avant de devenir une mosquée, était déjà une basilique, celle de San Vicente. Soyons ici très clairs : qu’il s’agisse de temples, d’églises ou de synagogues, les régimes mahométans se livrent régulièrement à des falsifications historiques, endossées par nos dirigeants, par nos médias et hélas, part une partie de nos autorités religieuses. A ce propos, je tombe sur un article de Paolo Rodari, publié dans Il Foglio, article que je reproduis ci-dessous et qui donne un éclairage très intéressant sur cette affaire que nos politiciens et nos médias ont abondamment déformée. Il s’agit donc ici d’un témoignage à lire et à diffuser sans modération !
Michel Garroté
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L'évêque de Cordoue dit catégoriquement non à l'islamisation
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Paolo Rodari
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dans Il Foglio du mercredi 16 juin 2010
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L'évêque de Cordoue (Espagne), Mgr Demetrio Fernández déclare que « l'Eglise catholique en Europe doit être plus éveillée et plus vigilante. L'Islam avance et les évêques ne me semblent pas préparés. Moi aussi, dans la ville de Cordoue, dit l’évêque de Cordoue, j'essaie de résister comme je peux. D'opposer une résistance, une digue, mais ce n'est pas facile. Souvent, je repense à la question que Benoît XVI a posée aux évêques espagnols (je venais d'être nommé évêque de Tarragone) en 2005 lorsque nous avons été reçus au Vatican au cours d'une audience ad limina : ‘Que pensez-vous faire avec les musulmans ?’. Personne ne pouvait répondre. Moi aussi, à l’époque, J'avais dit : ‘Nous ne savons pas’. Et encore aujourd'hui, malheureusement, de nombreux évêques disent : ‘Nous ne savons pas’ ».
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L’évêque de Cordoue, qui depuis 2005 a évolué, ajoute : « L'Islam progresse en Europe. Les musulmans ont souvent le soutien de nos gouvernements laïques. Ils exploitent des canaux d'immigration vers l'Europe que nos gouvernements tracent pour eux. Ils arrivent, ils font des enfants, ils s'enracinent. Et nous ? Nous ne savons pas comment nous comporter. Il arrive que nous acceptions la plupart de leurs demandes. Certaines d'entre elles sont légitimes, d'autres non, comme la prière dans nos cathédrales, comme ils veulent le faire dans notre Santa Maria de Cordoba (la cathédrale de Cordoue). Souvent, nous offrons des espaces de dialogue qui ont peu de sens. Ou plutôt, qui sont dépourvus de bon sens. En résumé : nous cédons. Et ce n'est pas juste », précise l’évêque de Cordoue.
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Mgr Demetrio Fernández est évêque de Cordoue depuis février 2010. Son mandat en Andalousie a été l'objet de l'attention des médias du monde entier. Ces jours-ci, ses prises de position contre l'islam font beaucoup parler. En particulier, le « non » qu'il a répété aux musulmans qui veulent prier dans la cathédrale de la ville, la ‘mosquée’. Parmi les gouvernements favorables aux musulmans, il y a celui de Luis Zapatero. Mgr Fernandez dit : « Zapatero a un projet précis avec l'islam. Et malheureusement, ce projet concerne Cordoue. Il entend faire de la ville le centre de cette alliance des civilisations à laquelle toutes les religions se plieront. Il porte avec la Turquie la réalisation de ce projet sans se rendre compte de ce que Cordoue signifie pour les Turcs, pour les musulmans. Leur rêve est de récupérer la ville. D'occuper la cathédrale. D'innerver toute l'Europe de leur présence » (Note de Michel Garroté : Zapatero, Premier ministre socialiste espagnol, dont les filles s’habillent « gothique », en fait elles s’habillent tout en en noir de la tête aux pieds, ce qui n’est très gothique, Zapatero donc, a-t-il le niveau de connaissance suffisant pour créer une alliance des civilisations à laquelle toutes les religions se plieront, toutes sauf bien sûr l’islam ?).
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Mgr Demetrio Fernández enchaîne : « Zapatero voudrait que l'Eglise catholique s'adapte à ce projet. Mais nous ne pouvons pas adhérer à son alliance. Parce que son idée est celle d'une alliance sans Dieu, dont Dieu est totalement exclu. Une alliance où notre identité doit faire une seule chose : disparaître. Il y a deux mois, à Cordoue, Zapatero a lancé la première rencontre de cette alliance. Initialement, le Premier ministre espagnol pensait que le Vatican adhérerait. Et en effet, au début, le Saint-Siège n'a pas envoyé de messages très clairs. Et puis nous nous sommes concertés, nous avons parlé, et le Vatican a lui aussi compris de quoi il s'agissait, et n'a envoyé personne ».
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Mgr Demetrio Fernández insiste : « Zapatero s'est contenté des propos de l'Archevêque de Madrid, le Cardinal Antonio Maria Rouco Varela, qui lorsqu'on lui a demandé si l'Eglise allait participer au sommet, a déclaré : ‘absolument pas’. Pourquoi ne veut-il pas permettre aux musulmans de prier dans la cathédrale ? Parce que c'est un chantage qui n'est pas justifié. Les musulmans demandent de pouvoir prier, disant que pendant quatre siècles, cette cathédrale était à eux, et que la splendeur architecturale de la cathédrale, on la doit à eux, à leur intervention. Je conteste les deux arguments. Avant de devenir une mosquée, notre cathédrale était un lieu de culte chrétien. C'était la basilique de San Vicente ».
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Mgr Demetrio Fernández clarifie : « Les musulmans l'ont occupée et agrandie. Ils y ont mis de l'argent. Beaucoup d'argent. Mais les architectes venaient de Damas (Syrie). Ils étaient tous chrétiens. L'architecture n'a rien d'islamique. Au contraire, elle a des influences chrétiennes. C'est un malentendu culturel de dire que la mosquée est un exemple de l'architecture islamique. De musulman, elle n'a rien d'autre que l'argent que l'islam y a mis. Aujourd'hui, les musulmans et beaucoup de gens qui font partie de l'intelligentsia laïque du pays, disent à l'Eglise catholique : ‘Laissez les musulmans prier dans la cathédrale en signe d'ouverture et d'amitié’. Moi, je leur dis qu'il n'est possible d'accorder cet ‘uso compartido’ (usage partagé) et pour cela, ils m'accusent de fondamentalisme » (Note de Michel Garroté : un juif dans la foi est forcément un juif « ultra-religieux ; un chrétien dans la foi est forcément un « fondamentaliste » ou un « intégriste » ; en revanche, un musulman qui applique le coran à la lettre n’est qu’un brave « islamiste modéré » ; un terroriste islamique n’est qu’un « activiste » ; le bien devient « mal » ; le mal devient « bien » ; et mes fesses sont des « cuisses de poulet » runtudju).
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Mgr Demetrio Fernández conclut : « Au contraire, je suis catholique, et je défends le droit des catholiques à rester dans leur cathédrale. Si aujourd'hui, je concède aux musulmans de prier une fois par mois, l'année prochaine, ils voudront prier une fois par semaine. Puis ils consacreront le lieu de culte et ne permettront plus à quiconque d'y entrer. Comment faire pour définir le dialogue de l'Eglise avec l'islam ? Il faut revenir au synode spécial de 1985 lors duquel le Pape Wojtyla (Jean-Paul II) a expliqué la juste interprétation du dialogue inter-religieux, dialogue mentionné par le Concile Vatican II » (Note de Michel Garroté : et concernant spécifiquement le dialogue avec l’islam, le Concile Vatican II implique un dialogue avec l’islam dans le prolongement des Conciles antérieurs et non pas en opposition ou en contradiction avec les Conciles antérieurs ; lorsque la doctrine de l’Eglise est bien comprise, elle implique de reconnaître la filiation du christianisme au judaïsme ; mais elle n’implique en aucun cas de considérer que l’islam fait partie des religions de la Parole).
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« Après le Concile Vatican II, il y a eu trop d'ouvertures maladroites. Les musulmans doivent être accueillis, mais de la juste façon », termine Mgr Demetrio Fernández (Note de Michel Garroté : trop d'ouvertures maladroites en France notamment, où la fin du Concile Vatican II a coïncidé avec Mai 68 ; de nombreux prêtres, au lieu de lire les textes du Concile Vatican II, ont lus les inepties écrites par des chrétiens de gauche, dans le quotidien ‘Le Monde’ par exemple).
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Source :
http://www.paolorodari.com/...
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Traduction :
http://benoit-et-moi.fr/2010-II/0455009d6b0fa2a05/0455009d9d08fe101.html
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Adaptation et commentaires :
Michel Garroté
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jeudi 17 juin 2010

Benoît XVI remet ses diplomates à leur place

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Par Michel Garroté
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Jeudi 17 juin 2010 – 5 Tammuz 5770
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Les diplomates du Saint-Siège, autrement dit les diplomates du Gouvernement de l’Eglise, sont avant tout des prêtres, a clairement rappelé Benoît XVI, cette semaine, au Vatican, s’adressant aux étudiants de l'Académie ecclésiastique, l'Institut de formation des futurs diplomates du Saint-Siège. Benoît XVI a notamment souligné que le service qui leur sera confié manifeste « la sollicitude pour toutes les Eglises ». Etre un représentant du Saint-Siège est « un véritable service sacerdotal ».
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Qu'il soit Nonce, Délégué apostolique ou Observateur permanent, être diplomate du Saint-Siège n'est pas une « profession », mais c'est « une forme originale de vivre la vocation sacerdotale », a insisté Benoît XVI. Au-delà des étudiants de l'Académie ecclésiastique, Benoît XVI s’est adressé – de toute évidence – aussi, et peut-être surtout, aux Nonces, aux Délégués apostoliques et aux Observateurs permanents déjà en poste et qui, parfois, privilégient leur carrière personnelle au détriment de leur mission première.
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Cette mission, a ajouté Benoît XVI, suppose « une attention exemplaire » pour toutes les « expressions de la vie sacerdotale » et cette mission implique des exigences.
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La première exigence, c'est une « parfaite adhésion » de la vie du diplomate à la personne du pape, à son enseignement, à son « ministère universel » qui est de « confirmer tous ses frères dans la foi ». Autrement dit, aimez votre mission ou quittez votre mission, et, surtout, arrêtez de me donner des coups de couteau dans le dos… A cet égard, on se souvient de certains ecclésiastiques qui ont inopinément « gaffé », avec, pour conséquence, que l’opinion publique, ait fait endosser, à Benoît XVI, la paternité et les droits d’auteur de ces mêmes gaffes inopinées…
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La deuxième exigence, a insisté Benoît XVI, c’est la « priorité » pour les diplomates du Saint-Siège d'exprimer une « passion authentique pour l'Eglise ». Car représenter le pape suppose, de la part des Nonces, des Délégués apostoliques et même des Observateurs permanents, de « jouer un rôle d'intermédiaire fiable » entre l'Eglise locale à laquelle ils sont envoyés et le Saint-Siège, de façon à apporter au pape « une vision objective et complète de la réalité ecclésiale » et à lui transmettre « des indications », non pas de façon « bureaucratique », mais « dans un esprit d'amour de l'Eglise et de confiance personnelle ».
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La mention claire et nette de cette deuxième exigence est particulièrement révélatrice. En effet, ce n’est pas du tout un hasard si Benoît XVI a rappelé que ses diplomates sont tenus d’être des « intermédiaires fiables » ; et que ses diplomates sont tenus de lui transmettre « des indications », non pas de façon « bureaucratique », mais « dans un esprit d'amour de l'Eglise et de confiance personnelle ». Autrement dit, abstenez-vous d’être peu fiables ; abstenez-vous d’être bureaucrates ; et abstenez-vous d’être défiants. A bon entendeur, salut !
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La troisième exigence, a ponctué Benoît XVI, c’est la « disponibilité totale à sacrifier, si nécessaire, une vision personnelle, des propres projets ou des perspectives » quant à l'exercice du ministère sacerdotal. Benoît XVI a fermement invité les futurs représentants de son action dans le monde à « être en harmonie avec la perspective de l'unité de l'Eglise », de façon à être des signes « réels de la présence et de la charité du pape » en faveur des Eglises locales.
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Là encore, Benoît XVI n’a pas parlé au hasard. Les Nonces, les Délégués apostoliques et les Observateurs permanents sont priés de mettre au placard leurs « visions personnelles » et leurs « propres projets ». En clair, que leurs Excellences s’abstiennent de privilégier leur carrière personnelle au détriment de leur mission première.
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Il y a peu, des Eminences ont allégué que le récent assassinat du Chef de l’Eglise catholique en Turquie, par un islamiste turc, la veille du voyage de Benoît XVI à Chypre, n’avait rien à voir avec l’islam. Peu avant la visite de Benoît XVI en Israël, une Eminence avait comparé la bande de Gaza à un camp de concentration. Cette semaine, un prêtre catholique a accusé les catholiques néoconservateurs de vouloir venger l’assassinat du Chef de l’Eglise catholique en Turquie, mélangeant au passage, lui, le prêtre, Sarrasins et Ottomans…
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Et une dernière pour la route : lors d’une Assemblée générale de l’ONU, tel diplomate du Saint-Siège a tenu des propos, qui non seulement jetaient à la corbeille la société libre de culture judéo-chrétienne, mais qui en plus, et en fait surtout, faisaient très plaisir aux représentants des Etats membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), de la Ligue arabe, du Continent africain (tout au moins de sa partie mahométane) et du groupe des « Non alignés » (qui sont généralement alignés sur l’Organisation de la Conférence islamique, sur la Ligue arabe et sur la partie mahométane du Continent africain).
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Pour ceux qui n’auraient pas capté, le diplomate du Saint-Siège a choisi de courtiser le monde musulman au détriment du monde libre, notamment au détriment des deux pestiférés du monde libre, les USA et Israël… Prions pour que les étudiants de l'Académie ecclésiastique, l'Institut de formation des futurs diplomates du Saint-Siège, mettent en pratique les paroles de Benoît XVI !
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mercredi 16 juin 2010

Des catholiques qui se marchent sur les pieds

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Par Michel Garroté
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Mercredi 16 juin 2010 – 4 Tammuz 5770
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Il y a vraiment des catholiques qui se marchent sur les pieds. Des catholiques qui, par exemple, insistent sur la mission catholique, sur l’évangélisation catholique, sur le prosélytisme catholique, mais surtout pas en terre d’islam. Des catholiques qui parlent de choc des civilisations à propos de l’islam, mais qui proposent, aux chrétiens en terre d’islam, non pas la mission catholique, l’évangélisation catholique, le prosélytisme catholique, mais le martyre, tout le martyre, rien que le martyre.
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Des catholiques qui sont pour la mission, pour l’évangélisation, pour le prosélytisme, mais surtout pas lorsque ce sont des évangéliques qui pratiquent la mission, l’évangélisation et le prosélytisme. Et surtout pas lorsque les évangéliques pratiquent la mission, l’évangélisation et le prosélytisme en terre d’islam.
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Autrement dit, si le musulman ne devient pas catholique, mieux vaut pour lui qu’il reste musulman, plutôt que de devenir évangélique. Car de toute façon, les maux du Proche et du Moyen Orient n’ont que deux causes : la présence d’évangéliques américains qui ne sont pas chrétiens vu qu’ils ne sont pas catholiques ; et la présence de Juifs en Israël. Supprimez les évangéliques et supprimez les Juifs israéliens et tout ira bien au proche et au Moyen Orient.
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Ainsi, dans un texte intitulé « Le martyre et le choc des civilisations » (1), texte à propos de l’assassinat de l’archevêque catholique Mgr Padovese par un islamiste turc, le Père Scalese, sur ‘querculanus’, écrit notamment (extraits) : « …ceux qui voudraient instrumentaliser l'épisode (Note de Michel Garroté : l’assassinat) à des fins politiques. Ils n'ont pas manqué ces jours derniers, y compris parmi les "Néocons" de chez nous, ceux qui auraient aimé voir l'Eglise lancer une nouvelle croisade contre les Sarrasins pour venger l'assassinat de l'évêque missionnaire… ».
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Et, encore à propos de l’assassinat de Mgr Padovese par un islamiste turc, nous avons Vittorio Messori qui s’exprime dans un éditorial intitulé « Christianophobie et indifférence de l’Occident ».
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Editorial (2) paru dans ‘il Corriere della sera’ où Vittorio Messori écrit entre autre (extraits) : « Dans le cas du Moyen-Orient, la situation a été beaucoup aggravée par l'insertion d'Israël, ressentie comme une violence : le grand patron nord-américain de l'Etat juif se targue d'être le champion du christianisme biblique, il en est même surgi le puissant mouvement des "Chrétiens pour le sionisme" (Bush junior en faisait partie), pour lequel le retour des Juifs en Palestine devait être encouragé, comme annonce de l'apocalypse et du retour glorieux du Christ ».
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Vittorio Messori ajoute : « Ainsi, l'aversion pour Israël est-elle devenue pour les foules musulmanes la haine pour la foi dans le Juif Jésus. Même des zones où survit une tolérance religieuse, comme l'Irak laïque de Saddam Hussein, ont été empoisonnées par l'agression violente des "chrétiens" Américains… ».
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Je n’invente rien. C’est bel et bien ce qu’ont écrit le Père Scalese et Vittorio Messori. Je note que dans son texte, le Père Scalese s’exprime sur le choc des civilisations. Et que selon lui, le problème dans ce choc, ce sont ceux qu’il appelle, je cite, « les ‘Néocons’ de chez nous ». C’est une bonne nouvelle, si j’ose dire. Car il y a donc des ‘Néocons’ chez nous, et non pas uniquement des ‘Néocons’ aux USA. Le père Scalese parle ainsi de nous. Nous en avons de la chance, nous, les ‘Néocons’ de chez nous !
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Et je note, également, que de son côté, Vittorio Messori s’exprime sur la christianophobie et l’indifférence de l’Occident. Quelle christianophobie ? La cathophobie ? Et l’indifférence de quel Occident ? L’Occident catholique ? Excusez-moi, mais une fois de plus, je suis stupéfait, par l’anachronisme, de ce genre d’affirmation.
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L’Occident en 2010 est-il exclusivement catholique ? Ou est-ce que Vittorio Messori parle de l’indifférence de l’Occident non catholique face à la christianophobie spécifiquement cathophile ? Face à l’islam, je trouve un peu léger de tout ramener à ceux qui sont catholiques et ceux qui ne le sont pas. Face à l’islam, n’y a-t-il pas, aussi, des protestants, des évangéliques, des orthodoxes et des Juifs ?
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A propos de Juifs justement, Vittorio Messori n’y va pas avec des pincettes. Selon lui, « Dans le cas du Moyen-Orient, la situation a été beaucoup aggravée par l'insertion d'Israël, ressentie comme une violence : le grand patron nord-américain de l'Etat juif se targue d'être le champion du christianisme biblique… ». Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une falsification de l’histoire aussi énorme, je dirais même, une falsification digne des pires gauchistes antisionistes. Car selon Vittorio Messori, les Juifs ont été insérés dans le Moyen-Orient (« l'insertion d'Israël »). Et toujours selon Vittorio Messori, les USA sont « le grand patron nord-américain de l'Etat juif ».
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J’entends d’ici mes amis à Jérusalem, Tel Aviv, Metula, Ashkelon… Ils sont des Juifs insérés au Moyen-Orient et leur grand patron et bien c’est l’Amérique d’Obama. Alors là, oui, vraiment, ils vont adorer ça, du côté de Jérusalem, Tel Aviv, Metula, Ashkelon. J’invite le Père Scalese et, surtout, oui vraiment surtout, Vittorio Messori, à lire (sur http://drzz.info/) les analyses du Père Alain René Arbez, ainsi que les analyses de Pierre-André Taguieff, de Guy Millière et de Michel Gurfinkiel. Et je les invite, en plus, à lire « Israël - nous sommes catholiques - cela dérange » (3)
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Traduction française des deux textes susmentionnés :
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(3) Le Texte Fondamental des Catholiques Amis des Américains, des Israéliens et des Juifs :
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lundi 14 juin 2010

Assassinats anti-chrétiens en Turquie . "Seul l'islam est en cause".

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Par Michel Garroté
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Lundi 14 juin 2010 – 2 Tammuz 5770
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Benoît XVI vient de nommer Mgr Franceschini à la fonction de nouvel archevêque de Izmir (Turquie), suite à l'assassinat de son prédécesseur, Mgr Padovese, par un islamiste turc, le 3 juin dernier. Le nouvel archevêque de Izmir, Mgr Franceschini, avait déjà été vicaire apostolique d'Izmir de 1993 à 2004, quand Jean-Paul II l'avait nommé en de ce lieu.
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Mgr Franceschini a déclaré, sur ‘Radio Vatican’, que sa mission en Turquie « sera difficile, très difficile, car la communauté chrétienne est accablée » et qu'il a « parlé avec les jeunes, qui sont un peu divisés car de nombreux musulmans se sont infiltrés parmi eux. Peut-être fallait-il être plus attentif à cela ».
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Concernant Mgr Padovese, son prédécesseur assassiné, Mgr Franceschini, nouvel archevêque de Izmir a notamment déclaré, toujours sur ‘Radio Vatican’ (extraits) : « S'il a péché, il l'a peut-être fait par abondance, il a eu une telle ouverture aux autres, une personne qui n'était pas un mur mais une porte ouverte. Il a beaucoup travaillé avec les autorités locales pour que les minorités chrétiennes soient reconnues. Il faut se souvenir du P. Padovese comme d'une personne respectable qui a continuellement ouvert les bras pour accueillir tout le monde. Il n'a peut-être pas été assez prudent. Quand une personne est prise par le zèle apostolique, elle va de l'avant, avec n'importe qui, avec un esprit très ouvert, avec le désir de toujours faire le bien », a conclu Mgr Franceschini sur Radio Vatican.
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Dans une interview avec le quotidien italien ‘Il Foglio’, Mgr Franceschini a catégoriquement affirmé que (extraits) « l'homicide de Luigi Padovese a uniquement des motivations religieuses. Il y a en effet des éléments explicitement islamiques dans cet assassinat. Le gouvernement turc n'y est pour rien. Il n'y a pas de motivations personnelles. Seul l'islam est en cause ».
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Pour ce qui me concerne, le régime islamique turc du Premier ministre Erdogan, à cause de son discours de plus en plus semblable au discours sanguinaire iranien, ce régime turc est moralement responsable, du récent assassinat, de Mgr Padovese, Chef de l’Eglise catholique en Turquie, méticuleusement poignardé, puis décapité, par un mahométan turc, très respectueux, dans son modus operandi, du meurtre rituel islamique. Lorsque Mgr Franceschini déclare que le gouvernement turc n'y est pour rien, c’est sans doute une formule diplomatique.
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Cela dit, il est tout de même intéressant que Mgr Franceschini ait parlé du manque de prudence de son prédécesseur. Il est tout de même intéressant que Mgr Franceschini ait révélé que de nombreux jeunes musulmans se sont infiltrés parmi les jeunes chrétiens turcs. Et il est surtout intéressant que Mgr Franceschini ait affirmé catégoriquement que dans cet assassinat, qui n’est de loin pas le premier, « Seul l'islam est en cause ».
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jeudi 10 juin 2010

Coup de couteau islamique ?

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COUPS DE COUTEAU : « NATURE » (HUMAINE) OU « CULTURE » (ISLAMIQUE) ?
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Par l’Abbé René Arbez
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Jeudi 10 juin 2010 – 28 Sivan 5770
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Il ne se passe pas une semaine en France, sans qu’une personne s’écroule après avoir reçu des coups de couteau. Il y a deux jours, à Grenoble, un homme rentrant chez lui est poignardé à mort par deux jeunes en capuche. Lorsqu’à l’intérieur du lycée de Créteil, Ismaël a planté son couteau dans la poitrine d’Hakim, tous deux avaient 18 ans, et tous deux étaient musulmans. Hakim est mort de ses blessures, drame épouvantable pour sa famille et pour la société. Mais les officiels ont dénoncé cette violence routinière avec le langage convenu habituel. Le proviseur a fustigé la banalisation de la violence chez les jeunes. Le président Sarkozy lui-même a fait allusion à cette tragédie et a déploré les effets de la « nature humaine ». C’est bien là le problème ! Ce crime odieux est-il, en tant que tel, un symptôme quelconque de la « nature » humaine ou plutôt le résultat fréquent d’une « culture » spécifique liée aux traditions islamiques ?
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Si Hakim est allé prendre à partie Ismaël, c’est en tant que frère d’une jeune fille que ce dernier avait abordé à l’intérieur du lycée. Youssouf, un témoin, le précise : « Ismaël tournait autour de la sœur d’Hakim. Hakim ne l’a pas supporté et il l’a fortement rudoyé, alors Ismaël, vexé, l’a agressé avec son couteau ». Lorsque le président socialiste de région affirme : « N’en faisons pas une affaire de sécurité publique, il s’est agi là d’un affrontement purement personnel…», c’est encore un déni habituel de la dangereuse logique qui régit la promiscuité en islam et la codification des relations humaines là où la population musulmane devient majoritaire. Nous sommes sur le terrain sensible qui conduit aux « crimes d’honneur » en terre d’islam, mais aussi de plus en plus dans des sites européens de forte immigration, là où des jeunes sont tiraillés entre deux cultures et où le besoin identitaire radicalise les comportements.
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On pourra ainsi voir un frère tuer sa sœur tombée enceinte, en considérant qu’elle déshonore la famille. Ou un père assassiner sa fille parce qu’elle fréquente un infidèle ou encore un frère aîné insulter ou attaquer physiquement un jeune homme parce qu’il a adressé la parole à sa petite sœur. Le culte de la virginité de la jeune fille avec les contraintes répressives que cela impose y compris dans l’environnement occidental ne peut que conduire à des catastrophes de ce genre. Par obéissance aux injonctions coraniques, des hommes « ordinaires » et sympathiques peuvent ainsi se transformer en bourreaux ou en assassins. C’est ce que dénonçait en son temps Fadela Amara, lorsqu’elle se battait sur le terrain des banlieues, non pas pour l’occidentalisation licencieuse des jeunes filles musulmanes, mais pour que le respect des choix libres de chacune soit pris au sérieux par les jeunes musulmans des quartiers.
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Nous touchons ici à un des aspects du débat récurrent autour du voile mais cela implique également les nouveaux enjeux sociétaux que l’islam a importé dans nos régions et qui touchent à la mixité, à la sécurité, et donc à la coexistence entre traditions civilisationnelles antagonistes.
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Abbé Alain René Arbez
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mercredi 9 juin 2010

Le meurtre "Hallal" du chef de l'Eglise catholique en Turquie

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Abbé Alain René Arbez
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Mercredi 9 juin 2010 – 27 Sivan 5770
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Officiellement, c’est un fou qui a « poignardé » Mgr Padovese, responsable de la communauté catholique en Turquie. Pour les médias turcs, ce n’est qu’une affaire privée, et ils ont même présenté Murat Altun comme un converti au christianisme, très ami avec le prélat. Ce qui incite à se poser des questions, c’est que cet assassinat a été perpétré à la veille du voyage du pape à Chypre, île de tradition grecque et chrétienne orthodoxe, dont la partie nord est illégalement annexée par la Turquie, situation sujette à controverses en raison de l’expulsion de milliers de familles chypriotes grecques.
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Or, la réalité des faits de la scène de crime apparaît maintenant tout autre : Mgr Padovese a été égorgé, dans la plus pure tradition islamiste, ce qui signe le forfait et lui donne une autre tonalité, assez particulière au vu des événements du monde. Et le meurtrier de l’évêque est, selon l’archevêque de Smyrne qui connaît bien le chauffeur assassin, un musulman calme, absolument pas fou, qui n’a jamais eu besoin d’aide psychologique ! Il en déduit que quelqu’un s’est servi de lui pour exécuter ce geste et envoyer par-là même un message aux chrétiens.
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Donc les médias turcs mais aussi occidentaux n’ont pas voulu montrer la gorge épiscopale, tranchée façon hallal. Cela rappelle sans doute trop d’autres éliminations d’infidèles au nom d’Allah. En février 2006, Andrea Santoro, un prêtre catholique se faisait tirer comme un lapin en descendant les marches de son église de Trébizonde. Le jeune turc qui l’avait ciblé avait là encore été considéré comme dérangé mentalement. Récemment à Strasbourg, un jeune musulman poignarde un juif portant kippa, il est déclaré souffrant de troubles psychiatriques…
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En ce qui concerne la mort violente de l’évêque Padovese, la discrétion des médias a été assourdissante. Le peu qui a filtré a encore été édulcoré. C’est fou, les précautions que l’on prend avec cet islamisme agressif qui veut couper le souffle à la civilisation judéo-chrétienne… Est-ce déjà une forme d’anesthésie ?
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mardi 8 juin 2010

Nouveaux Membres de l'Alliance judéo-chrétienne pour Israël

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Pour vous proposer comme éventuel membre de l’AJCI, une émanation de
http://drzzinfo/ , adressez votre demande, avec vos nom et prénom, votre métier (ou ex-métier), votre ville et votre pays de résidence à : mgarrote56@gmail.com .
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A ce jour, nos divers membres résident dans les pays suivants : Afrique du Sud, Belgique, Canada, Chine, France, Israël, Niger, Saint Martin, Suisse et USA.
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Liste actualisée
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Monique Laude
Préretraite
Valence
France
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Dr Roger Bensadoun, ancien praticien hospitalo-universitaire, Docteur en sciences, Colonel (H) dans le Service de santé de l’armée de l’Air. Auditeur de la 35ème session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN), membre du comité de rédaction de la Revue « Défense » (Ecole militaire), auteur, entre autres, de « Les Juifs de la République en Algérie et au Maroc » (183 pages, Editions Publisud, 2003).
Boulogne
France
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Jean Richard Mansencal
Limoges
France
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Yigal Maurice Assouline
Retraité
Paris
France
-
Philippe S. Robert
Retraité et chroniqueur libéral d'opinion
Château-Thierry
France
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Georges Brandstatter
Artiste –peintre
Tel-Aviv
Israël
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Docteur Éric Le Ray Ph.D.
Fondateur de la société EPC@Partners.inc
Animateur radio à Radio Shalom Montréal
Chercheur et consultant
Montréal
Canada
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Pascale Cecco
Professeur
Caen
France
-
Thierry Couvret
Administrateur
Ploemeur
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 20 mai 2010.
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Guy Joseph Sebag
Avocat
Paris
France
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Jean Lachkar
Retraité
Netanya
Israël
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Rachel Franco
Avocate
Tel-Aviv
Israël
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Jean-Louis Musset
Infirmier
Avignon
France
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Corona Anna Sultana Cohen
Juriste
Sauve
France
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Laura ELMAN-MARBOUTY
Secrétaire de l'Amitié Judéo Chrétienne de Limoges
Aureil
France
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Sylvia Rottenberg
Mère de famille
Braine-l’Alleud
Belgique
-
Igal Azuelos
Directeur de sociétés
Bruxelles
Belgique
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Noelle Pineau
Administratrice
Californie
USA
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Jonathan-Simon Sellem
Journaliste
Yafo
Israël
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Gilbert Brami
Philologue
PARIS
France
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Pasteur E. VILLA
La maison de Jérusalem
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Odile Barrin
Infirmière
Cahors
France
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Michel Ciardi
Psychothérapeute
Paris
France
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Patricia Maurer
Assistante dentaire à l'Ecole Dentaire de l'Université
Gaillard
France
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Jean-Michel Ronsse
Architecte-économiste
Bevaix
Suisse
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 21 mai 2010.
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Daniel Siran
Consultant en technologies de l’information
Rennes
France
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Jean Claude Kelly
Alliance France Israël de Basse Normandie
Caen
France
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Aschkel Lévy
Professeur d'histoire & Grouoe Aschkel.info
Aschkelon
Israel
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Claude Liron
Amitiés Judéo-chrétiennes de Troyes
France-Israël Dijon
Saint Loup sur Aujon
France
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Cédric Lesluyes
Professeur
Antibes
France
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Karol Berkowicz
Retraité
Paris
France
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Alain Dousset
Médecin
Roubaix
France
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Frank Banner
Ingénieur
THIAIS
France
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Nathalie Gentet
Femme au foyer
Nantes
France
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Barak Nesher
Niger
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Edyann Soriano
Côte d'Azur
France
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Dan Levy
Etudiant
Bruxelles
Belgique
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André Moisan
Ingénieur retraité
Tel Aviv
Israël
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Julien Arahmi
Nice
France
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Gabriel Lévy
Docteur en Médecine et en Pharmacie
La Penne sur Huveaune
France
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Herve Leconte
Californie
USA
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 25 mai 2010.
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Sylvie Barenfeld
Directrice commerciale
Paris
France
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Charles Meyer
Avocat
Paris
France
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Danièle ADRIEN
Co-gérante d'une agence événementielle
LA MOTTE DE GALAURE
France
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Jean-Claude ARCHIPRETRE
Retraité
NICE
France
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Marcel BENZAZON
Prestataire en informatique
Seine Saint Denis
France
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Fernand Cortes
Courtier en assurances
Valence d’Agen
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 2 juin 2010.
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Jacques COHEN
Retraité
COLOMIERS
FRANCE
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Maria Alice Cantale
Secrétaire
Genève
Suisse
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Annie Berdah
Retraitée
Montrouge
France
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Simon Cohen
Retraité
Paris
France
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Jean-Patrick Grumberg
Directeur du blog drzz.info
Dir. Com. Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France
Tel Aviv
Israël
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Margaux Maisondieu
Etudiante
Saumur
France
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Ariella Rouah
Architecte d'intérieur
Jérusalem
Israël
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Pascal FIRRINCIELI
Corps diplomatique
Pékin
CHINE
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Jean- Claude BUSIDAN
Education Nationale
CARPENTRAS
France
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Esther L'Huillier
Retraitée
Saint-Laurent-du-Var
France
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MAURICE DAUMAS
Consultant en développement immobilier
Aix en Provence
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 5 juin 2010.
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Jean François BROGGIO
Consultant en économie de l'environnement
Paris
France
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Brigitte TOLEDANO
Responsable Ressources Humaines
Saint Mandé
France
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Dolorès Villalba-Gomez
Montpellier
France
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René-Marc et Marie Claude Lemoine
Volontaires de l'Association Sar-El à Tel-Aviv
Donzenac
France
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Jacques Smadja
Chef d'entreprise
Marigot
Saint Martin
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Claude GRIVEGNEE
Fonctionnaire
Liège
Belgique
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Charles Ohana
Retraité
Paris
France
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Jacques Birene
Cape Town
South Africa
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MARYVONNE GHYS
FEMME AU FOYER
CHAUX DE FONDS
SUISSE
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Denise Franks-Lhermann
Professeur d'histoire - geographie
Petah Tikva
Israël
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 7 juin 2010.
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Joaquim Boavida Torrado
Indépendant
Leuven
Belgique
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Jean-Charles Chebat
Ph.D.
Chevalier de l'Ordre National du Québec
Professeur titulaire
Chaire de recherche ECSC
HEC Montréal
Montréal
Canada
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Richard Bastien
Vice-président
Justin Press (maison d'édition)
Ottawa
Canada
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Barry Babin
Professor
Louisiana
USA
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Claude Dubois
Retraité
Saint Nom la Bretèche
France
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Claire Duprat
Retraitée
Saint Sever
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 8 juin 2010.
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Et si certains ecclésiastiques parlaient moins et priaient plus ?

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Michel Garroté
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Mardi 8 juin 2010 – 26 Sivan 5770
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Je me suis récemment exprimé (voir les deux liens au bas de cette page), d’une part, sur le texte préparatoire de la réunion des évêques d’Orient en octobre prochain au Vatican ; et d’autre part, sur le tout récent assassinat de Mgr Luigi Padovese, Chef de l’Eglise catholique en Turquie. Il se trouve que dans l’intervalle, j’ai lu un article (1) de Gian Guido Vecchi paru dans le Corriere della Sera. Le moins que je puisse dire, c’est qu’après lecture de cet article (reproduit ci-dessous) mes appréhensions sur la diplomatie vaticane au Proche et au Moyen Orient n’en sont que plus grandes.
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Je peux certes comprendre, que Benoît XVI, en sa qualité particulière de Pape, de Souverain pontife, de Chef de l’Eglise et de Chef de l’Etat du Vatican, se profile avant tout comme un artisan de paix. Je peux aussi comprendre, que suite à son discours de Ratisbonne, discours qui a déclenché l’hystérie et qui a coûté la vie à des Chrétiens d’Orient, je peux comprendre, écrivais-je, que suite à son discours de Ratisbonne, Benoît XVI ait été ébranlé ; et que de ce fait, il choisisse désormais un langage, on va dire, « prudent ».
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Ce que je comprends moins, en revanche, c’est cette propension très forte, dans l’entourage de Benoît XVI, à toujours vouloir minimiser les actes criminels perpétrés par des mahométans, tel l’assassinat récent du Chef de l’Eglise catholique en Turquie. Et cette propension tout aussi forte, dans l’entourage de Benoît XVI, à vouloir exagérer et parfois même déformer les actions entreprises par l’Etat d’Israël (tel ce cardinal qui, critiquant Israël, compara la bande de Gaza à un camp de concentration ; au lieu de dire la vérité, à savoir que si Gaza est un camp, c’est à cause des dirigeants du Hamas ; dirigeants qui eux, à Gaza, résident dans de luxueuses villas ; luxueuses villas que l’AFP et Reuters se gardent bien de prendre en photo).
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Car si Benoît XVI lui-même choisit la prudence, alors pourquoi le clergé qui l’entoure s’empresse-t-il toujours de « compléter » ou de « commenter » les commentaires du pape ? Si la prudence de Benoît XVI, c’est de parler peu, alors la prudence de son entourage devrait être de ne pas systématiquement parler de ce que Benoît XVI a déjà dit lui-même. L’article de Gian Guido Vecchi reproduit ci-dessous, article qui relate des situations que Gian Guido Vecchi a récemment vécues, donne un aperçu de cette tendance à en rajouter, cette tendance à se sentir appelé à « dire aux journalistes ce que le pape voulait dire aux journalistes lorsque le pape s’est adressé aux journalistes ». Il y a, dans l’intimité de ces bals & bavardages journalistico-ecclésiastiques, quelque chose d’à la fois précieux et ridicule. Sans vouloir plagier Molière. Et sans vouloir offenser personne.
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Ainsi donc, Gian Guido Vecchi, le 5 juin, dans le Corriere della Sera, avec un article intitulé « La stratégie de douceur de Ratzinger pour ne pas mettre le feu aux poudres en Orient » (1), écrit (extraits adaptés) : « Le mot clé, comme il se doit dans cette terre de civilisation trimillénaire, est grec : hypomoné ou ‘patience’, un terme cher à Saint-Paul et à Benoît XVI qui signifie littéralement ‘rester en dessous’ comme aplati, mais résistant. C'est l'expression la plus importante que le pontife a dite aux journalistes pour tracer les contours de sa vision profonde : ‘Nous devons imiter la patience de Dieu, la solution est la patience du bien’. À première vue, on pourrait noter une contradiction entre la position du Vatican et les propres mots du Pape : sur le crime, ‘nous avons peu d'informations’, cependant ‘il est certain’ qu'il ‘ne s'agit pas d'un crime politique ou religieux’, ‘la Turquie et les Turcs’ n'ont rien à y voir. Durant le vol, dans la suite du pape, il est inévitable qu'on ait échangé des évaluations et des doutes au sujet de ce qui s'est passé ; en effet, l'affaire reste obscure ».
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« Cependant la contradiction est apparente ; devant tant d'étrangetés le pape et le Saint-Siège ‘n'avaient pas le choix’. Regardant depuis Chypre vers le Moyen-Orient, le premier souci de Benoît XVI est de ‘soutenir et protéger les communautés chrétiennes’. Et éviter d'exacerber les esprits, dans les zones où le fanatisme islamique croît. ‘Nous parlons d'un baril de poudre, on dit un mot de trop, et on risque de sauter en l'air’, explique-t-on dans l'entourage du pape. Du reste, à propos du synode sur le Moyen-Orient, le Pape parle des ‘frères musulmans’, il ne mentionne pas les Juifs. La pensée va à Ratisbonne, à la condamnation de l'utilisation de la violence par la religion, mais aussi à cette citation ‘déformée’ (Note de Michel Garroté : citation dans le discours de Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne) qui a déclenché le chaos, ‘et il y a eu des morts’. Dans une situation encore incertaine, où il y n'y a pas une ‘motivation évidente anti-chrétienne comme pour Santoro’, ce n'était pas le moment ‘d'ajouter d'autres motifs de tension’ : ‘pour le bien de la petite communauté chrétienne’ ».
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« Justement, Radio Vatican informait d'une rencontre entre les évêques orthodoxes et catholiques, au Kurdistan, pour soutenir les chrétiens qui fuient les tueries systématiques en l'Irak. Il s'agit d'endiguer la violence et le fanatisme. Il y faut ce que Benoît XVI a appelé le ‘trialogue’ entre juifs, chrétiens et musulmans (Note de Michel Garroté : puisque le pape parle de trialogue, ce qui inclut les Juifs, alors pourquoi éviter, à propos de l’Orient, de mentionner les Juifs ?). Ainsi, lorsqu'on l'interroge sur la polémique à propos d'Israël et de la flottille, le pape insiste : sa mission est religieuse et non politique. ‘La solution n'est pas la violence, mais la patience du bien’. Cela ne signifie pas céder. Le pape a parlé ‘avec une attitude qui n'est pas soumise, mais au contraire courageuse. Et qu'il ne faut pas abandonner, même et surtout face à des maux répétés’, lit-on dans un éditorial de l'Osservatore Romano, signé par le directeur Giovanni Maria Vian (Note de Michel Garroté : l'Osservatore Romano, contrairement à une idée reçue, n’est pas l’organe officiel du Saint-Siège ; autrement dit, son directeur, Giovanni Maria Vian, n’est pas le porte-parole du pape…). La patience, donc. Comme ces jours-ci, avant la violence insensée du conflit qui persiste au Proche-Orient et l'ombre de l'assassinat d'un homme doux comme Mgr Luigi Padovese » (Fin des extraits adaptés de l’article de Gian Guido Vecchi paru le 5 juin dans le Corriere della Sera).
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Voir également mes deux articles récents :
Que planifie le clergé chrétien d'Orient ?
Meurtre d'un évêque en Turquie - Communiqué AJCI
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(1)
http://benoit-et-moi.fr/2010-II/0455009d6b0fa2a05/0455009d8e0fbd62d.html
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lundi 7 juin 2010

Nouveaux Membres de l'Alliance judéo-chrétienne pour Israël

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Nouveaux Membres de l’Alliance judéo-chrétienne pour Israël (AJCI)
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Pour vous proposer comme éventuel membre de l’AJCI, une émanation de drzz.info, adressez votre demande, avec vos nom et prénom, votre métier, votre ville et votre pays de résidence à :
mgarrote56@gmail.com . A ce jour, nos divers membres résident dans les pays suivants (voir liste ci-dessous) : Afrique du Sud, Belgique, Canada, Chine, France, Israël, Niger, Saint Martin, Suisse et USA.
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Liste actualisée
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Monique Laude
Préretraite
Valence
France
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Dr Roger Bensadoun, ancien praticien hospitalo-universitaire, Docteur en sciences, Colonel (H) dans le Service de santé de l’armée de l’Air. Auditeur de la 35ème session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN), membre du comité de rédaction de la Revue « Défense » (Ecole militaire), auteur, entre autres, de « Les Juifs de la République en Algérie et au Maroc » (183 pages, Editions Publisud, 2003).
Boulogne
France
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Jean Richard Mansencal
Limoges
France
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Yigal Maurice Assouline
Retraité
Paris
France
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Philippe S. Robert
Retraité et chroniqueur libéral d'opinion
Château-Thierry
France
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Georges Brandstatter
Artiste –peintre
Tel-Aviv
Israël
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Docteur Éric Le Ray Ph.D.
Fondateur de la société EPC@Partners.inc
Animateur radio à Radio Shalom Montréal
Chercheur et consultant
Montréal
Canada
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Pascale Cecco
Professeur
Caen
France
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Thierry Couvret
Administrateur
Ploemeur
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 20 mai 2010.
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Guy Joseph Sebag
Avocat
Paris
France
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Jean Lachkar
Retraité
Netanya
Israël
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Rachel Franco
Avocate
Tel-Aviv
Israël
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Jean-Louis Musset
Infirmier
Avignon
France
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Corona Anna Sultana Cohen
Juriste
Sauve
France
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Laura ELMAN-MARBOUTY
Secrétaire de l'Amitié Judéo Chrétienne de Limoges
Aureil
France
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Sylvia Rottenberg
Mère de famille
Braine-l’Alleud
Belgique
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Igal Azuelos
Directeur de sociétés
Bruxelles
Belgique
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Noelle Pineau
Administratrice
Californie
USA
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Jonathan-Simon Sellem
Journaliste
Yafo
Israël
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Gilbert Brami
Philologue
PARIS
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Pasteur E. VILLA
La maison de Jérusalem
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Odile Barrin
Infirmière
Cahors
France
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Michel Ciardi
Psychothérapeute
Paris
France
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Patricia Maurer
Assistante dentaire à l'Ecole Dentaire de l'Université
Gaillard
France
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Jean-Michel Ronsse
Architecte-économiste
Bevaix
Suisse
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 21 mai 2010.
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Daniel Siran
Consultant en technologies de l’information
Rennes
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Jean Claude Kelly
Alliance France Israël de Basse Normandie
Caen
France
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Aschkel Lévy
Professeur d'histoire & Grouoe Aschkel.info
Aschkelon
Israel
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Claude Liron
Amitiés Judéo-chrétiennes de Troyes
France-Israël Dijon
Saint Loup sur Aujon
France
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Cédric Lesluyes
Professeur
Antibes
France
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Karol Berkowicz
Retraité
Paris
France
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Alain Dousset
Médecin
Roubaix
France
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Frank Banner
Ingénieur
THIAIS
France
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Nathalie Gentet
Femme au foyer
Nantes
France
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Barak Nesher
Niger
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Edyann Soriano
Côte d'Azur
France
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Dan Levy
Etudiant
Bruxelles
Belgique
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André Moisan
Ingénieur retraité
Tel Aviv
Israël
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Julien Arahmi
Nice
France
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Gabriel Lévy
Docteur en Médecine et en Pharmacie
La Penne sur Huveaune
France
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Herve Leconte
Californie
USA
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 25 mai 2010.
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Sylvie Barenfeld
Directrice commerciale
Paris
France
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Charles Meyer
Avocat
Paris
France
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Danièle ADRIEN
Co-gérante d'une agence événementielle
LA MOTTE DE GALAURE
France
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Jean-Claude ARCHIPRETRE
Retraité
NICE
France
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Marcel BENZAZON
Prestataire en informatique
Seine Saint Denis
France
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Fernand Cortes
Courtier en assurances
Valence d’Agen
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 2 juin 2010.
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Jacques COHEN
Retraité
COLOMIERS
FRANCE
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Maria Alice Cantale
Secrétaire
Genève
Suisse
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Annie Berdah
Retraitée
Montrouge
France
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Simon Cohen
Retraité
Paris
France
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Jean-Patrick Grumberg
Directeur du blog drzz.info
Dir. Com. Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France
Tel Aviv
Israël
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Margaux Maisondieu
Etudiante
Saumur
France
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Ariella Rouah
Architecte d'intérieur
Jérusalem
Israël
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Pascal FIRRINCIELI
Corps diplomatique
Pékin
CHINE
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Jean- Claude BUSIDAN
Education Nationale
CARPENTRAS
France
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Esther L'Huillier
Retraitée
Saint-Laurent-du-Var
France
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MAURICE DAUMAS
Consultant en développement immobilier
Aix en Provence
France
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 5 juin 2010.
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Jean François BROGGIO
Consultant en économie de l'environnement
Paris
France
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Brigitte TOLEDANO
Responsable Ressources Humaines
Saint Mandé
France
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Dolorès Villalba-Gomez
Montpellier
France
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René-Marc et Marie Claude Lemoine
Volontaires de l'Association Sar-El à Tel-Aviv
Donzenac
France
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Jacques Smadja
Chef d'entreprise
Marigot
Saint Martin
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Claude GRIVEGNEE
Fonctionnaire
Liège
Belgique
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Charles Ohana
Retraité
Paris
France
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Jacques Birene
Cape Town
South Africa
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MARYVONNE GHYS
FEMME AU FOYER
CHAUX DE FONDS
SUISSE
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Denise Franks-Lhermann
Professeur d'histoire - geographie
Petah Tikva
Israël
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Noms ci-dessus publiés sur
http://alljci.blogspot.com/ le 7 juin 2010.
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Les chrétiens persécutés au Pakistan attendent notre aide !

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Michel Garroté
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Lundi 7 juin 2010 – 25 Sivan 5770
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Du lundi 7 juin 2010 au vendredi 2 juillet 2010, soit pendant quatre semaines, l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) lance une grande mobilisation online proposant aux internautes de signer une pétition pour l’abolition de la loi pakistanaise anti-blasphème sur
http://www.aed-france.org/blaspheme/ .
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Objectifs : prier et porter au gouvernement français les signatures pour qu’il puisse à son tour demander l’abrogation de la loi anti blasphème.
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Il est très rare que l’AED élève publiquement la voix pour demander l’abolition d’une loi. Mais cette loi qui devrait servir à protéger le sacré est utilisée la plupart du temps pour opprimer et persécuter les minorités religieuses du Pakistan dont les chrétiens. C’est pourquoi l’AED appelle à l’abolition pure et simple de la loi sur le blasphème. Elle joint ainsi sa voix à celle de l’évêque de Faisalabad, Mgr Joseph Coutts, qui travaille à cette abolition depuis plusieurs années. Elle rejoint également le COE (Conseil Œcuménique des Eglises) dans sa Déclaration sur l’abus de la Loi sur le blasphème et la sécurité des minorités religieuses au Pakistan.
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Depuis 1986, les chrétiens minoritaires au Pakistan ont subi de manière croissante des humiliations et des persécutions en raison d’allégations mensongères en vertu de la loi anti-blasphème. C’est une véritable violation des droits de l’homme. Pourquoi ?
Parce qu’elle n’est pas précise dans sa formulation.
Parce qu’une personne peut être accusée sans preuve.
Parce que le plaignant jouit d’un statut d’impunité compte tenu de la loi.
Parce qu’on assiste le plus souvent à un simulacre de jugement.
Parce qu’elles sont utilisées pour régler des comptes personnels.
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Ainsi en signant cette pétition :
Vous demandez avec force au gouvernement du Pakistan d’abroger la loi sur le blasphème, en particulier le paragraphe 295C du code pénal qui prévoit la peine de mort obligatoire pour quiconque est déclaré coupable de blasphème. Vous appelez le gouvernement du Pakistan à garantir les droits de toutes les minorités religieuses du pays. Vous exprimez votre solidarité envers les chrétiens et les autres minorités religieuses du Pakistan. Vous nous encouragez à demander au gouvernement français d’exprimer sa préoccupation au sujet de la sécurité des minorités religieuses de ce pays. Vous rejoignez la grande chaîne de prière pour le peuple pakistanais.
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Peut-on indéfiniment se taire et laisser faire sans que « la honte » ne nous submerge à notre tour ? Alors plus que jamais aujourd’hui les chrétiens persécutés au Pakistan attendent votre aide !
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Par ailleurs, nous vous invitons – blogueurs et blogueuses – à inciter vos lecteurs à s’informer et se mobiliser en ligne en mettant les bannières et widget qui sont à votre disposition sur le site dans la rubrique « Je publie la pétition sur mon site / blog ». Faites buzzer : pensez à poster la vidéo de mobilisation sur votre blog ou votre page facebook ! Testez vos connaissances sur la liberté religieuse avec le quiz en ligne et challengez vos amis. Pour participer à l’opération « Dites NON à la loi anti-blasphème au Pakistan » :
http://www.aed-france.org/blaspheme/ dès le 7 juin 2010.
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Qui est l’AED ? L’Aide à l’Église en détresse est une association internationale qui soutient les chrétiens partout où ils sont persécutés, réfugiés ou menacés. L’AED est présente dans 145 pays.
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www.aed-france.org
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